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Bygmalion : de nouveaux éléments fragilisent la défense de Copé
L’ancien patron de l’UMP, Jean-François Copé, va devoir répondre aux questions précises des enquêteurs. Selon les procès-verbaux d’interrogatoire que Le Monde s’est procurés, les enquêteurs disposent d’une série d’éléments qui fragilisent la position de l’ancien président de l’UMP.
Jusqu’à présent, sa défense consistait, en effet, à affirmer qu’il n’était pas au courant du système de fausses factures destinées à masquer les dépassements des dépenses de campagne lors de la dernière présidentielle. 
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Bygmalion et Franck Riester : des liens qui interrogent ?
En tant que député, Franck Riester est client de la société Bygmalion et de sa filiale Ideepole pour diverses prestations. Mais Bygmalion et Ideepole facturent également depuis plusieurs années la ville de Coulommiers dont Franck Riester est maire, et l’office HLM de la ville dont il est le président. Plus troublant, le député, qui est également chef d’entreprise -il possède des concessions automobiles- compte parmi ses clients… Bygmalion et Idéepole pour de la location longue durée. 
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Municipales mars 2014 : Coulommiers : Riester (UMP) assume sa collaboration avec Bygmalion. Yvon Trégoat conseiller municipal d’opposition (EELV) s’est vu refuser la tenue d’un conseil municipal extraordinaire pour avoir des explications sur la société Bygmalion.
L’affaire qui met en cause la collaboration de l’UMP, via son président Jean-François Copé, avec l’agence de communication Bygmalion, pourrait bien éclabousser le député-maire (UMP) de Coulommiers. Les hebdomadaires « le Point  » et « Marianne  » accusent en effet le patron de l’UMP d’avoir favorisé la société Bygmalion, dirigée par deux de ses proches amis, Guy Alves (lire encadré ci-dessous) et Bastien Millot, pour profiter des fonds de l’UMP. Or, le journal municipal, comme la lettre du maire ou encore les plaquettes touristiques de Coulommiers sont réalisés par Idéepole, une filiale de Bygmalion créée en 2003. 
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Affaire Bygmalion : trois ex-cadres de l’UMP, dont Eric Cesari, en garde à vue
L’enquête sur l’affaire Bygmalion vient de connaître un nouvel épisode. Après la mise en examen, mercredi, des deux co-fondateurs et d’un cadre de la société, c’est au tour de trois anciens cadres de l’UMP, dont l’ex-directeur général adjoint Eric Cesari, d’être placés ce jeudi matin en garde à vue. Nouvelle étape dans l’enquête sur un système de fausses factures présumées pour financer la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2012, a-t-on appris de source proche de l’enquête. 
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Bygmalion : « Tout le monde connaissait son existence » à l’UMP, selon Fillon
François Fillon persiste et signe. Contrairement à Nicolas Sarkozy, l’ancien Premier ministre assure avoir entendu parler de la société Bygmalion avant la campagne présidentielle de 2012. Cette entreprise est au cÅ“ur d’une affaire de fausses factures qui auraient servies à financer la campagne présidentielle de 2012. Sur le plan judiciaire, l’affaire vient de rebondir : trois ex-cadres de l’UMP ont été mis en examen ce jeudi. 
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Campagne de Sarkozy en 2012 : quatre anciens cadres de Bygmalion ont été placées en garde à vue lundi matin dans le cadre de l’enquête sur l’affaire Bygmalion dont l’ex-dirigeant Bastien Millot.
L’enquête sur l’affaire Bygmalion, qui a jeté le soupçon sur les comptes de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2012, est entrée lundi dans le vif du sujet avec le placement en garde à vue de quatre anciens cadres de la société d’événementiel. Les deux fondateurs de Bygmalion, Guy Alvès et Bastien Millot, son comptable Matthieu Fay ainsi que Franck Attal, l’ex-patron d’Event and Cie sa filiale événementielle, ont été interpellés lundi matin à leurs domiciles et placés en garde à vue à l’office anti-corruption de la police judiciaire à Nanterre (Hauts-de-Seine). Des perquisitions sont en cours. 
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Bygmalion / France Télévisions : Rémy Pflimlin et Patrick de Carolis fragilisés
Lors d’une confrontation devant le juge, l’ancien secrétaire général de la télévision publique, Camille Pascal, a pointé la responsabilité de Patrick De Carolis dans les contrats avec Bygmalion. Parallèlement, le Canard enchainé dévoile l’existence de nouveaux contrats, signés notamment sous la présidence de Rémy Pflimlin, contredisant les déclarations de ce dernier.
Selon un décompte fait à partir des toutes les révélations de la presse, le montant des contrats passés sans mise en concurrence avec les entreprises de Bastien Millot s’élève à plus de deux millions d’euros. 
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France Télévisions, l’autre affaire Bygmalion vu sur France Culture.
Alors que l’attention médiatique se focalise sur le volet « UMP » de l’affaire Bygmalion, la justice enquête de son côté sur l’autre gros client de l’entreprise : France Télévisions. Avec là encore les mêmes ingrédients du scandale : gros sous et copinage. Des contrats ont été passés entre la télévision publique et Bygmalion à l’époque de Patrick De Carolis, mais également sous la présidence actuelle de Rémy Pflimlin. 
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