Si les écologistes ont souvent plaidé pour la disparition des départements, leur présence dans cette élection pourtant n’est pourtant pas incohérente. Car les écologistes ont toujours fait le choix d’investir les institutions en parallèle de leurs actions sur le terrain et dans les associations. Les départements ont aujourd’hui encore des compétences essentielles sur les questions de solidarités, d’insertion. Ils sont un échelon sur lequel s’appuyer pour faire avancer la transition écologique sur les territoires.
Le défi est donc de préparer l’avenir, de mettre en place une organisation capable de mettre en œuvre des politiques efficaces reposant sur des services fonctionnels, transférables à l’avenir sans trop de difficulté pour les agents ni pour les usagers.
Dès aujourd’hui, il s’agit aujourd’hui de pouvoir transformer les politiques publiques départementales. La vision productiviste et « croissantiste » de la gauche historique a fait la preuve de son inefficacité sociale et de sa dangerosité environnementale. Nous prônons donc une vision nouvelle du développement de la société. Cependant ces considérations ne doivent pas nous faire perdre de vue que non, la droite et la gauche, ça n’est pas la même chose. Lorsque l’on compare les politiques menées par les conseils généraux de droite et de gauche, on réalise que les politiques menées sont très différentes.
Partant de ce constat, l’enjeu pour nous est donc :
… De s’opposer à la conquête de départements par la droite qui conduirait à des politiques encore plus dures ;
… De rendre les politiques départementales plus écologiques : c’est-à-dire de faire en sorte qu’elles prennent mieux en compte l’environnement, intègrent plus la démocratie comme facteur d’efficience, et mènent les politiques sociales selon une vision plus global de la société ;
… De préparer l’évolution institutionnelle et la suppression progressive des départements.