Elections Départementales du 22 et 29 mars 2015 Canton de Coulommiers, Hélène TRAN QUAN & Yvon TREGOAT candidatEs, notre programme, nos propositions >
Solidarités
Au fondement de la citoyenneté sociale, la solidarité n’est ni une assurance, ni une charité, mais l’un des piliers des politiques départementales. Partout dans notre pays, des initiatives citoyennes émergent pour améliorer la vie quotidienne, créer du lien social, accompagner l’emploi, faire vivre les territoires en milieu urbain tout comme en milieu rural. Le rôle des conseils départementaux est d’accompagner, de promouvoir cette mutation écologique, sociale, et économique qui est en train de transformer notre société, améliorant la vie quotidienne des citoyens pour combattre les crises qui frappent la France et l’Europe.
Les politiques sociales sont les compétences principales du département : Revenu de Solidarité Active, plan gérontologique et Allocation Personnalisée d’Autonomie, Prestation de Compensation du Handicap, et les politiques d’accueil, d’accompagnement et d’insertion qui s’y rapportent. Le département organise également la protection de l’enfance en danger, ainsi que les dispositifs d’accueil et d’accompagnement de la petite enfance, et les collèges.
Les départements devront donc relever un double défi : tout à la fois assurer une protection à tous et toutes, et en priorité aux personnes les plus vulnérables, en s’appuyant notamment sur les initiatives citoyennes et repenser profondément notre approche des politique sociales. Il est nécessaire de redonner à chacun le pouvoir d’inventer des solutions afin d’agir pour influer sur le fonctionnement global de la société.
Nos propositions phares
L’instauration d’un revenu de base
— Nous réaffirmons clairement notre volonté de mise en place pour toute citoyenne et pour tout citoyen d’un revenu d’existence universel, inconditionnel, cumulable avec d’autres revenus, y compris salariés, d’un montant suffisant pour vivre décemment.
— Le revenu de base fait écho à une société inclusive, qui n’exclut personne. Adopter le revenu de base, c’est acter le fait que le droit à une existence digne est un préalable indispensable à l’appartenance et la participation à la société. C’est une évolution culturelle, une nouvelle forme d’organisation collective, de solidarité qui permet à chacun de satisfaire ses besoins essentiels et de ne pas être exclu.
Développons l’économie d’abord sociale et solidaire
— Favorisons le développement des coopératives, mutuelles, associations et des clauses d’insertion. Ainsi nous favoriserons un développement pérenne, écologique et durable de l’activité économique.
Pour un véritable accès aux droits et une politique sociale répondant
aux nouveaux risques environnementaux du XXIe siècle
— Développer ou créer des Espaces Départementaux des Droits et de Solidarité Écologique maillant le territoire, dédiés à l’accompagnement à l’accès aux droits sociaux et au soutien aux actions concrètes initiées par les acteurs du territoire pour lutter contre l’exposition aux polluants, assurer l’accès à l’eau et l’énergie et garantir une alimentation saine.
Les départements doivent s’adapter aux handicaps et non l’inverse
— L’élaboration d’un agenda 22 pour l’égalité des chances des personnes handicapées et valides permettra de passer d’une vision sectorielle à une accessibilité universelle, les bâtiments départementaux en étant l’exemple. La réduction du délai d’accès aux droits guidera l’amélioration nécessaire du fonctionnement des Maisons Départementales des Personnes Handicapées.
Initier une politique innovante en direction des personnes âgées
— Augmenter le nombre de places d’accueil en public et privé à but non lucratif de façon à rattraper le nombre de places en privé à but lucratif ; prendre les mesures concernant le forfait hébergement de sorte que les retraité/es puissent assumer seul/es cette charge (imputation des coà »ts immobiliers répartie sur les différentes sections, charge des structures liées au personnel prise en charge par l’assurance maladie, basculement des dépenses d’animation du tarif hébergement sur le tarif dépendance).
Les aidant/es : professionnaliser le formel et accompagner l’informel
— Une véritable formation diplômante au service à la personne, avec de vraies perspectives de carrière, doit être proposée, y compris en formation continue et un réel statut de l’aidant/e doit voir le jour qui prendra en compte les aidant/es formel/les et informel/les.
Garantir l’accès au droit commun des populations migrantes
— Le département doit être le garant du respect des droits et de la dignité des personnes en accompagnant les familles en situation irrégulière, et en protégeant les mineur/es isolé/es étranger/es en leur assurant les mêmes prestations qu’aux mineurs nationaux, notamment le droit à la scolarisation et l’hébergement dans le cadre de l’aide sociale à l’enfance.
Une politique de l’enfance pour bien grandir
— De la petite enfance à la majorité, nous souhaitons mettre en place une politique cohérente fondée sur l’épanouissement, l’autonomie et la lutte contre la pauvreté des enfants, en élaborant dans chaque département un projet de territoire pour l’enfance auquel collaborent l’État, la Caf et les communes. Donnons la priorité au développement des places en crèche, en favorisant la mixité sociale, le développement des produits de soin biologiques respectant la santé des enfants et la qualité de l’air par l’utilisation de mobiliers et de produits de consommation sans substances chimiques nocives.
Un budget participatif pour l’éducation dans les collèges
— La coopération de tou-tes permet de poser des diagnostics partagés, de travailler la cohérence et la continuité éducative et d’imaginer des réponses aux difficultés des élèves et de leurs familles, de proposer des projets dans lesquels les jeunes sont partie prenante, y compris en dehors du temps scolaire. Elle peut se traduire par l’utilisation des bâtiments hors temps scolaire ou la création de Centres de Loisirs Associés aux Collèges (CLAC) dans les zones rurales, ou les zones urbaines prioritaires.
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