A l’international, nous ne pouvons que constater année après année l’ampleur de l’épidémie. En 2011, 34 millions de personnes dans le monde vivent avec le VIH, 2,5 millions ont été infectées par le VIH, 1,7 millions sont décédées de maladies liées au sida. Nous savons aujourd’hui qu’il est possible de stopper la maladie. François Hollande l’a d’ailleurs rappelé en juillet dernier : "arrêter l’épidémie de sida dans le monde, c’est désormais possible". Les traitements permettent en effet non seulement aux personnes touchées de vivre avec le VIH et de reprendre une activité professionnelle, mais aussi de diminuer considérablement les transmissions. Pour cela, il faut engager les moyens financiers suffisants.
La France s’est engagée solennellement à l’ONU sur un doublement d’ici 2015 du nombre de malades du sida bénéficiant d’un traitement dans le monde. Selon l’ONU, le coà »t de cette contribution serait modique : à peine 0,01% du PIB mondial.
La France peut et doit faire sa part de cet effort financier, en rendant la taxe sur les transactions financières à son objet originel : la solidarité internationale. EELV a déposé à l’Assemblée et au Sénat un amendement au projet de loi de finances pour 2013, permettant de rehausser à 50% (contre 10 % prévu) la part de la taxe sur les transactions financières consacrée à la lutte contre le sida dans le monde et à la solidarité avec les pays pauvres. Nous continuerons ce combat dans les semaines et les mois à venir et nous appelons la France à transformer le plaidoyer de son Président en faveur de la lutte contre le sida en actes sonnants et trébuchants.
EELV