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Communiqués de presse >


Les Villages Nature rêvent d’incarner le tourisme vert. Attendu àl’horizon 2016 àquelques kilomètres de son cousin Disneyland Paris àVilleneuve-le-Comte le projet seine-et-marnais de centre de villégiature écologique entre dans une nouvelle phase.

A la veille de l’ouverture d’une enquête publique, au mois de mars, Dominique Cocquet,
le directeur général de la nouvelle filiale des Villages Nature du Val-d’Europe, fait un
point d’étape sur ce projet, fruit d’un partenariat entre Euro Disney et Pierre et Vacances.
Ce concept innovant, inspiré des Center Parcs, proposera àVilleneuve-le-Comte, en
Seine-et-Marne, 1730 cottages et appartements, au cÅ“ur de 260 ha d’espaces naturels,
avec des activités telles qu’un aqualagon chauffé par géothermie, une forêt sportive ou
des espaces de contemplation avec des jardins suspendus pour les visiteurs « en quête
d’harmonie avec la nature

Il y a presque un an débutait le débat public, trois mois de réunions pour
présenter le concept. Depuis, comment le projet Villages Nature a-t-il évolué ?
Dominique Cocquet. Plutôt bien. Il a grandi et constitue aujourd’hui une illustration de
ce que seront les projets post-Grenelle 2. Nous ne sommes plus dans une colonisation
de l’espace. Notre objectif est de permettre àla faune et àla flore d’être plus riches et
plus nombreuses qu’avant notre arrivée. La densité des habitations sera faible (10%).
Grâce au débat public, nous avons identifié la richesse de certaines zones humides, de
couloirs biologiques ou de mares. Pour les préserver, nous avons préféré déplacer
un logement plutôt qu’abattre des arbres.

Comment cela va-t-il se traduire concrètement ?
L’écriture architecturale symbolisera cette intégration dans la nature. Les rives du lac ne
seront pas maçonnées, ni sophistiquées, pour conserver un aspect naturel et paisible,
avec des abris et des pontons. Nous utiliserons beaucoup de bois et ferons appel àdu « 
land art  » : des sculpteurs travaillant avec la nature. Pour les couleurs, par exemple dans
les jardins suspendus, nous avons choisi des plantes qui fleurissent àdifférents
moments de l’année.

Le projet entre dans une phase d’enquête publique. Craignez-vous une opposition
de la population ?
Non, je ne crois pas. Tout projet de grande ampleur crée des anxiétés. Nous pouvons
être surpris et devoir faire face àdes attaques frontales. Mais j’ai le sentiment que nous
sommes àun stade d’appropriation, notamment grâce au débat public qui a apporté
beaucoup de réponses. Afin d’être le plus transparents possible, nous organiserons des
réunions publiques régulières* pour que les gens aient le sentiment que le projet se fait
avec eux. Enfin, le préfet doit créer, au printemps, un comité de suivi et nous devrons
nous soumettre àune batterie de tests pour assurer le respect de nos engagements.

Pourquoi l’ouverture annoncée en 2015 a-t-elle été décalée ?
A cause de la longueur des procédures administratives, du contexte économique, mais
aussi de la période électorale. De fait, la commercialisation des résidences de tourisme,
prévue fin 2011, a été repoussée àl’automne prochain, ce qui retarde l’ouverture de
Villages Nature au printemps 2016.

Le contexte économique ne vous inquiète-t-il pas pour la poursuite du projet ?

Je ne dis pas que c’est un projet de crise, mais il est taillé pour les années àvenir. Il est
simple, à32 km de Paris , et s’adaptera àune situation économique qui n’est pas
euphorique. Nous pensons àdes prix par nuitée et par logement entre 100 € et 200 €.
Quant aux résidences, qui devront toutes être achetées par des particuliers, elles seront
soumises au régime fiscal du loueur en meublé.

En matière d’emploi, quelles sont les avancées ?
Mille quatre cents à1600 emplois ont été définis dans les secteurs de l’hôtellerie et de la
restauration, ainsi que de l’animation (ferme pédagogique, parc aquatique) ou encore
des espaces verts et agricoles. Nous rencontrons actuellement les partenaires locaux -
mission locale, Pôle emploi et centres de formation - pour ébaucher un plan d’action
dès ce printemps. Concernant le BTP, nous allons aider les petites et moyennes
entreprises en divisant le projet en lots. Enfin, 25% de ce que les gens consommeront
sera issu de la production locale.

* Les prochaines réunions publiques auront lieu le 3 avril àBailly-Romainvilliers puis le 4
àVilleneuve-le-Comte.

Des inquiétudes sur la desserte

Dominique Cocquet, directeur général des Villages Nature, ne le cache pas. Il s’inquiète
du retard que prend le volet transports, pourtant un des engagements de l’Etat lors
des débats publics. « Ce sera un point de vigilance pour 2012. L’Etat, la région et le
département doivent prendre conscience que les infrastructures sont nécessaires.
Nous devons mettre un coup de collier pour avoir ne serait-ce qu’un début de gare
routière sud  », avoue-t-il.

Côté infrastructures routières - échangeur sur l’A 4 pour desservir la destination et « 
barreau de raccordement  » entre l’autoroute et la N 36 - le dossier avance, mais le
doublement de la nationale, lui, semble avoir été abandonné.

Côté transports en commun, des liaisons devraient voir le jour entre une nouvelle
gare routière sud àChessy et Villages Nature, en passant par les communes
du Val-d’Europe. Pour l’heure, deux lignes publiques sont àl’étude et en attente
de financement, une pour la desserte en phase chantier, une seconde, prévue à
l’ouverture du complexe, qui desservirait la destination de villégiature ainsi que le parc
d’entreprises de Serris.
La nouvelle gare routière Chessy-Sud, prévue pour désengorger l’actuelle gare RER-
TGV au bord de la saturation, en est toujours àla phase d’étude. « Le Stif (Syndicat des
transports d’Ile-de-France) a annoncé qu’il ne subventionnera pas de nouvelles lignes.
Mais ici, sans moyens supplémentaires, nous ne pourrons rien faire  », regrette Alain
Masson, vice-président du SAN du Val-d’Europe.

VILLAGES NATURE, C’EST :

2 300 cottages et appartements sur 259 ha. 1730 dans une première phase (entre 2016
et 2018) et répartis entre quatre villages. Les 500 résidences de tourisme restantes
naîtront àl’horizon 2020. Dans une « phase conditionnelle  », le projet pourrait atteindre
500 ha et proposer 6500 logements.

8 000 visiteurs, la capacité d’accueil maximale.

775 M€ d’investissements : 75 M€ de fonds publics , dont 6 M€ pour les acquisitions
foncières, et 700 M€ pour les investissements privés.

9 000 m2 pour le plus grand parc aquatique d’Europe avec lagon chauffé par
géothermie. Ce parc sera en partie couvert par une pyramide de verre et bordé par des
jardins suspendus déclinés autour des quatre éléments naturels. C’est aussi une île de
l’aventure, une forêt sportive, une ferme pédagogique ou encore un marché du terroir.

Articles parus dans le Parisien - vendredi 24 février 2012



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