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Le 9 décembre dernier, Franck Riester, secrétaire national en charge de la communication de l’UMP avait demandé à la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP) si, dans le cadre de la primaire socialiste, "les dépenses engagées par les chaînes de télévision et de radio doivent ou non être intégrées dans le compte de campagne du candidat socialiste".
Les bons comptes du PS ne font pas de bons amis à l’UMP
La commission des comptes de campagne a rejeté la demande de l’UMP que les frais de télévision pour les primaires socialistes soient versés aux comptes de campagne de François Hollande.
"L’ensemble des moyens techniques et humains mis à la disposition du Parti socialiste par les chaînes de télévision et de radio, afin d’assurer sa promotion dans le cadre de ces primaires, semblent constituer un apport en nature qui a profité in fine au candidat investi par le PS", avait argumenté M. Riester, également député UMP de Seine-et-Marne
Une demande qui avait fait sortir de ses gonds l’équipe de Hollande, qui n’avait pas tardé à répliquer en demandant à la même commission de se pencher sur les frais de déplacement du président Nicolas Sarkozy "qui relèvent d’actes de propagande" selon le mandataire de la campagne de François Hollande, Daniel Vaillant, et le président de la commission de contrôle financier du PS, Pascal Terrasse.
Ce mardi, la CNCCFP a donc rejeté cette demande, estimant que les dépenses engagées lors des débats télévisés de la primaire PS n’avaient pas à être imputées au compte de la campagne de François Hollande.
"La commission considère [...] que de telles dépenses, qui n’ont pas été exposées directement au profit du candidat désigné in fine et en vue de son élection, n’ont pas à être rattachées à son compte de campagne", écrit le président de la commission François Logerot au secrétaire général de l’UMP Jean-François Copé.
Franck Riester avait aussi attiré l’attention de la Commission sur le partage inégal, selon lui, du temps de parole dans les médias entre le PS et l’UMP au troisième trimestre.
Sur ce point, la commission rappelle que cela relève du seul CSA, le Conseil supérieur de l’audiovisuel.
Au total quatre débats télévisés (d’un coà »t de l’ordre de 150.000 à 250.000 euros) ont été organisés pendant la primaire PS des 9 et 16 octobre derniers.
politique
Frais des primaires
http://www.eitb.com/fr/infos/politique/detail/802719/les-bons-comptes-du-ps-ne-font-pas-bons-amis-lump/
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