Ces échanges confirment les inquiétudes du groupe EELV sur l’évolution de l’Afpa. Plus grand organisme de formation qualifiante de France (200 000 actifs formés chaque année), l’Afpa présente un modèle d’insertion dans l’emploi (orientation, formation, hébergement et suivi des personnes les plus en difficulté, pour des taux de retour à l’emploi satisfaisant) aujourd’hui menacé.
Ainsi, les élus EELV condamnent certaines évolutions liées au désengagement de l’Etat et au passage au régime d’appels d’offre : suppressions d’emplois, réduction de l’accompagnement, fin de l’orientation, raccourcissement des formations dispensées, classes de plus en plus nombreuses…
En rencontrant concrètement les principaux intéressés, les élus EELV entendent trouver des solutions à la marchandisation de la formation. Ils refusent que la qualité des formations puisse être sacrifiée sur l’autel de la rentabilité et d’objectifs quantitatifs. Dans le sens du vœu présenté en conseil régional demandant à trouver des alternatives aux appels d’offre, ils demandent à considérer la formation professionnelle comme un service public où l’humain, l’accompagnement et le retour à un emploi durable doivent primer sur les considérations juridiques ou financières.
Nadia Azoug,
David M’Banza,
Fatna Lazreg,
Christine Rochwerg,
Liliane Pays,
Conseillers régionaux EELV en Ile-de-France
Jean Desessard, sénateur EELV de Paris