Les Verts estiment que celui-ci, consistant en particulier à fermer plus de 250 gares et à supprimer les emplois afférents dans les gares, est une contradiction de plus face au discours pseudo environnementaliste du gouvernement, dans le cadre d’un Grenelle qui s’annonce plus que jamais de façade.
Lorsque l’on sait que le transport routier est responsable de plus de 90% des émissions de gaz à effet de serre (GAS) produites par les transports, et que les transports représentent plus de 25% de l’ensemble des émissions de GAS en France, on peut, en l’absence criante d’une quelconque politique de réorientation des fonds publics du tout routier vers le fret ferroviaire, s’inquiéter de l’absence totale de volonté à protéger la planète du dérèglement climatique en France.
Les Verts demandent l’abandon de ce plan dit de "haut débit ferroviaire", construit pour une meilleure rentabilité sans aucune considération pour les engagements de la France concernant sa réduction d’émissions de GAS pris à Kyoto, et que le Grenelle soit le moment de cette réorientation massive plus que jamais nécessaire : taxation "pollueur-payeur" des transports routiers, aide à la reconversion des routiers et aide au développement du fret ferroviaire y compris pour les petites localités afin de ne pas mettre en péril les gares de proximité pour les marchandises comme pour les voyageurs.
Communiqué le 30 aoà »t 2007