Il m’en a ainsi coà »té 35 euros"(1)" pour m’être arrêté, quelques instants, devant la mairie afin de retirer des places à l’Office de tourisme.
Ma mésaventure ne m’a guère surpris, cela dit, tant les Columériens et les visiteurs se plaignent de ces contractuelles trop zélées. J’ai tenté de m’expliquer avec elles avant que le PV ne soit entièrement rédigé : en vain : < Trop tard !  », ont-elles, en choeur, déclaré.
La police municipale ignore, dans une telle situation, toute compréhension. Ces dames s’éloignent d’ailleurs avant même que vous ayez fini de leur parler, en vous souhaitant ironiquement une bonne journée ou
une indulgence liée à l’amnistie présidentielle !
Elles n’ont pas plus d’hésitation à agir, d’ailleurs, contre les personnes à mobilité réduite, comme me l’a signalé, alors que je venais de régler mon PV, une dame qui a pourtant "GIG" sur son pare-brise et qui ne trouve pas toujours une place réservée libre.
Elle a droit, avec la même facilité, aux PV elle aussi, et m’a encouragé à ne pas perdre de temps à faire entendre raison aux agents car elle sait, elle, depuis longtemps, qu’ils sont incapables d’excuser nos fautes, fussent-elles minimes. Quelle indulgence pourraient donc espérer ceux qui peu¬vent se mouvoir aisément ?
Le respect de la loi
Quant au chef de la police municipale et au responsable municipal de ce service, s’ils ont répondu courtoisement à mes protestations par téléphone et pris le temps néces¬saire pour cela, ils ne voient, l’un et l’autre, rien à changer pour nous épargner ces désagréments et ils n’ont nulle intention d’encourager les contractuelles à plus de clémence.
Ils voient même un net progrès dans le stationnement en ville, quand nous percevons une détérioration de la qualité de vie. Ils m’ont assuré qu’ils n’avaient qu’un souci : le meilleur respect de la loi, la meilleure utilisation du centre-ville par les usagers. Aucun exercice abusif du droit, selon eux.
Nous l’aurons compris. Vu le manque de places autorisées au coeur de Coulommiers, il ne reste plus qu’à marcher ou à se garer loin, même si l’on manque de temps, voire à déserter le centre-ville de Coulommiers pour se rendre dans des localités voisines ; plus accueillantes et moins onéreuses, lors d’un stationnement de très courte durée.
M. BARDET
COULOMMIERS
Communiqué : Le Pays Briard du vendredi 6 avril 2007
(1) Soit plus de trois fois le PV pour ne pas avoir acquitté le stationnement payant à Paris ! A vous de choisir : Coulommiers… ou Paris ?